Edward Hopper, chronique de la vie américaine
Edward Hopper (1882-1967) incarne à la fois la modernité de la société américaine et son étrangeté. Fasciné par Paris où il va séjourner durant sa formation, il ne ressent pas le même élan de retour à New York et sa peinture traduit désormais le vide existentiel de la vie américaine. Les grands espaces de la campagne du nord comme la ville de New York sont toujours présentés désespérément vides de toute présence humaine. Mêlant réalisme apparent et atmosphère décalée, Hopper recrée sa propre réalité très cinématographique, à la manière d’un Hichtcock où l’étrangeté inquiète et séduit tout à la fois.
Conférencière nationale, Catherine Richard-Leduc a une carrière éclectique, d’un DEA sur l’Art Nouveau à de nombreux voyages en tant que guide, en Italie, au Proche-Orient où elle a vécu, et aux Etats-Unis où elle s’est passionnée pour les villes comme New York, Philadelphie ou Chicago. Attachée à l’Institut du Monde Arabe et participant aux Journées du Patrimoine, elle présente les expositions parisiennes de la plupart des musées de la capitale.
Image d’illustration : Nighthawks par Edward Hopper — https://www.artic.edu/artworks/111628/nighthawks, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=106281548