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jeudi
12
Mai

Histoire des dictionnaires de la langue française : des mots et des hommes

Réservée aux adhérents UTL
Amphi E – IUT
14:30
Alain Herbland | Cadre scientifique à l’Ifremer, aujourd’hui en retraite
Gratuit pour les adhérents
Prix d’accès au public et/ou non abonné : 7€

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Les dictionnaires, ce sont bien sûr des mots, des mots qui expliquent d’autres mots et des choses, mais aussi les hommes qui sont derrière et en sont les auteurs. Loin d’être linéaire, l’histoire des dictionnaires de la langue française, largement méconnue du grand public, est au contraire semée d’embûches, de rivalités personnelles, de conflits idéologiques, qui rendent ces gros livres plus humains que leur apparence et leur poids ( !) ne le laissent penser.

Qui sont ces hommes et quelles étaient leurs intentions, leur motivations ?

Nous balaierons leur histoire qui s’étale sur cinq siècles, depuis 1539 précisément, date de la parution du « Dictionaire françois-latin » (avec un seul « n ») de Robert Estienne et qui se prolonge jusqu’ à aujourd’hui avec les dictionnaires numérisés, en ligne ou sur cédéroms, des grandes maisons d’éditions comme Larousse ou Le Robert.

 

 

 

Maître es Sciences et ingénieur Agronome de formation, Alain Herbland a exercé la fonction de chercheur en océanographie biologique, successivement dans deux Instituts de Recherche nationaux : d’abord, entre 1970 et 1985, l’Institut de Recherche pour le Développement (anciennement l’ORSTOM), organisme d’État qui conduit des recherches en zone tropicale. Puis, de 1985 à 2007, à l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (IFREMER).

Spécialisé dans l’étude du fonctionnement des écosystèmes planctoniques, le phytoplancton et les bactéries, microorganismes situés à la base des chaînes alimentaires marines et qui conditionnent la richesse des océans. Il a travaillé dans l’Atlantique tropical, le Golfe de Gascogne et en Nouvelle-Calédonie.

Rien à voir donc avec les dictionnaires et leur histoire, domaine qu’il a commencé à explorer depuis une dizaine d’années, pour, initialement, occuper sa retraite et tenter de lutter contre la perte inexorable des connections neuronales. Occupation qui progressivement est devenue une passion…  raisonnée, ou presque ( !).

 

 

 

Image d’illustration : source BnF