Tous les étés, Beethoven s’installait dans les environs de Vienne. Il passait son temps à se promener à travers champs et forêts. C’est au cours de ces promenades qu’il transcrit la nature qui chante, qu’il nous propose un véritable portrait musical de la campagne en particulier dans cette symphonie.

Le premier mouvement s’ouvre sur un thème mélodique d’une paisible tranquillité. On retrouve cette expression apaisée tout au long des cinq mouvements, même si le quatrième évoque un orage caractéristique de l’été. Mais le calme revient vite et la sérénité reprend.

Opulence des cordes, sonorités des bois, flûte, clarinette, basson. L’œuvre s’achève dans la sérénité la plus profonde sur la sonorité d’un cor.

Exaltation de la sensibilité, passion des sentiments, rêveries … Beethoven assure la transition vers le romantisme, notamment dans cette symphonie créée en 1808 à l’aube du XIXe siècle.

Je vous propose de l’écouter dans l’interprétation de l’orchestre National de France dirigé par Daniele Gatti (italien) en 2014.

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Si vous aimez Beethoven et la nature, vous pouvez aussi écouter une très belle sonate pour violon et piano  » Le Printemps  » interprétée par Anne Sophie Mutter (violon) et Lambert Orkis (piano).

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Bonne écoute !

Yves Pillon