Depuis que la mort brutale de Pierre-Octave Ferroud en 1935 a ramené Poulenc vers la foi catholique de son enfance, les œuvres chorales religieuses se succèdent, de l’intimité recueillie des Litanies à la Vierge noire (pour chœur de femmes et orgue, 1935) aux Sept répons des ténèbres (pour soprano solo, chœur mixte et orchestre, 1960) en passant par les spectaculaires Stabat Mater (1950) et Gloria (1959). Mais son opéra d’après Bernanos, Dialogues des carmélites, ne serait-il pas une œuvre religieuse ou tout au moins mystique ?
C’est de cette porosité entre profane et religieux dont il sera question, ainsi que de la dualité entre intime et spectaculaire.
Image d’illustration : Tableau de Fantin-Latour – Les Six
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