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19/05
Divers

Sortie Ville du 7 mai 2025 : le marais de Pampin

En cette matinée de début mai, un magnifique soleil (la veille il pleuvait) nous invite à cheminer jusqu’à la butte de Pampin pour dominer l’ensemble de ce marais et pouvoir l’admirer.

Commençons avec Nicolas Blanpain du service Patrimoine … de la ville de La Rochelle que nous allons suivre, qui a fait une reconnaissance préalable dans le marais et a entrevu le nid d’une fauvette et la présence d’un chevalier, qui le fait très réservé sur notre possible déboulé groupé dans ce milieu sauvegardé et de refuge naturel. On verra au retour !

Autrefois relié à la mer, le marais a été aménagé par l’homme pour la récolte de sel, mais aussi de pêche. On part, direction un petit chemin ombré contournant les zones humides de cet espace et, sur le côté, premières fleurs et nombreuses herbes décrites par notre guide, et je n’ai retenu que la moitié ! En vrac : orobanche, pélargonium, bec de grue, herbe à Robert (comestible, médicinale et tinctoriale), géranium à feuille ronde, la cardère ou cabaret aux oiseaux, apiacées ou ombellifères, maceron, gallium accrochant par sa tige carrée, le lierre rampant (bourreau des arbres), et au milieu un crachat de coucou (larve de cicadelle écumeuse) le tout vu sur 1 km de sentier boisé que l’on quitte au son d’une rousserole cachée dans les roseaux tout proches.

La vue se dégage à hauteur d’homme sur le fameux marais pour contempler Tadorne de Belon, Gravelot et avocettes en vol, la punaise arlequin aux couleurs du Milan AC accrochée aux brins d’avoine sauvage ou paturins, et à nos pieds des fourmis, infatigables travailleuses depuis 15 millions d’années en modèle sociétale parfaitement organisé, s’affairent autour d’une larve de coléoptère, sur un chant de rossignol identifié, malgré les moteurs de débrousailleuses nettoyant une halte propice au pique-nique .

La montée est un peu rude mais la vue sur l’ensemble (photo) vaut l’ascension, sans savoir que l’on est au-dessus d’une ancienne décharge recouverte de terre au cours du siècle dernier. De notre promontoire, notre guide aperçoit une troupe de Chevalier gambette et de vanneaux sur une ile des plans d’eau et donc nous invite à redescendre pour aller voir de plus près. Ici, peu de mammifère sauf des loutres de Vendée.

On longe l’océan par un passage bordé de Tamaris jusqu’à une pelle à relevage qui permet de gérer les niveaux d’eau du marais et de son humidité ; fin de la balade en longeant le fossé d’eau aux bordures couleur des lentilles et nénuphars.

Grand merci à Nicolas, véritable encyclopédie orale, de nous avoir détaillé, fait écouter, et découvrir ce bel habitat humide dont je ne vous rapporte que quelques notes.

Francis Morin