Infos de l'UTL

09/12
Divers

Visite du laboratoire expérimental de Decathlon, le Tribord Sailing Lab (TSL)le 4 décembre

Nous étions une vingtaine, guidés par Marie-Agnès Debert.

Début par une courte visite en extérieur, un temps superbe, sec mais un froid vif de début d’hiver. Le TSL a été construit à la place de la Société des Régates Rochelaises qui a fusionné en 2021 avec l’École de Voile Rochelaise. Un joli point de vue sur le Port des Minimes et ses installations. Puis visite du laboratoire TSL. La Rochelle a été choisie parmi 12 villes françaises pour concevoir, réaliser et tester des produits Decathlon Tribord destinés à la voile.

42 personnes travaillent dans cet espace de 3000 m², 60% pour la conception et 40% pour la communication.

Le logo Tribord est une voile de bateau composée de 3 lattes qui symbolisent 3 sports différents, la croisière, la régate et la voile légère.

À l’entrée, c’est l’ »Agora », lieu ouvert au public qui permet aux détenteurs de la carte Decathlon d’emprunter un vêtement pendant 3 semaines, de le tester et de donner un avis au retour.

Une salle, la « War Room », destinée aux ingénieurs qui travaillent sur leurs ordinateurs, ainsi que des designers, modélistes et prototypistes. Tout produit noté < 4,2/5 est retiré de la commercialisation, puis réétudié et transformé.

La salle « Fab Lab » est un espace pour fabriquer les produits conçus : le magasin des matières , la « Dirty Room » pour ne pas gêner les autres, le laser coupe les tissus façon «minimal west » c’est à dire en perdant le moins de tissu possible, les machines à coudre très spéciales, l’imprimante 3D et beaucoup d’instruments nécessaires aux soudures et à l’étanchéité.

La « Rain Room » teste les produits sous la pluie. Elle déverse 450 litres/m²/heure, soit la quantité d’eau d’une tempête tropicale.

Le bassin de test des gilets de sauvetage, c’est essentiel car ils doivent être capables de retourner sur le dos une personne inconsciente tombée à l’eau, pour lui permettre de respirer.

Puis la salle de test du vêtement, sa résistance à l’eau, au froid -40°, à la chaleur +180°, et à l’étirement.

Et voilà le produit est prêt…

Il a fallu 3 ans de collaboration entre le laboratoire et Yannick Bestaven pour réaliser son équipement actuel pour la course Vendée Globe de 2024.

Ce matin, il était 8ème nous a dit Marie-Agnès quand nous nous sommes quittés.

                                                 

Isabelle Gresseff