Voir, savoir, pouvoir : géopolitique des représentations
Tout conflit géopolitique participe d’abord d’une lutte (ou d’une guerre) des représentations. Les représentations géopolitiques étant les visions du monde et de l’identité entretenues par chaque partie pour justifier son camp et mobiliser les troupes (soldats, citoyens, acteurs…).
Le pouvoir appartient donc à ceux qui savent ou parviennent à susciter, créer, accentuer du consentement, de l’acceptation, de la soumission.
La relation entre pouvoir et donner à voir est donc essentielle.
À partir de cartes et de différents usages de représentations, je propose un voyage sur l’usage du pouvoir et la manière de l’organiser ou bien de le critiquer.
Enseignant-chercheur, Xavier Carpentier-Tanguy est Docteur en Histoire contemporaine de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Il a mené ses recherches sur l’influence, la circulation des idées et les grands récits politiques à Berlin (Humboldt), Leipzig, à l’institut universitaire européen de Florence et à la London School of Economics.
Membre du collège doctoral du centre des études sociales de l’université de Coimbra, puis senior researcher de l’université du Luxembourg, il a rejoint les enseignements et la recherche française en en 2014.
Réserviste de la Marine nationale, membre de la chaire Outre-mer de sciences po Paris, il dirige le laboratoire géopolitique des mondes marins hébergé par la fondation Jean Jaurès.