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16/02
Cinéma

L’errance au cinéma : conférence du mardi 8 février 2022

Pour soutenir son propos, des extraits de trois films ont appuyé sur l’analyse du labyrinthe ou de son paradoxe par la confusion des repères, de la lenteur, de l’échelle ou de l’espace, et du sens donné ou voulu par les réalisateurs :

  • DERSU OUSALA de A. Kurosawa (1975) d’après l’œuvre de Vladimir Arseniev

Passer et repasser par le même chemin ? Se protéger des méfaits de la nature hostile par une confiance inébranlable en l’autre et se sauver.

  • STALKER (science-fiction-1979) de Tarkovski

S’aventurer dans un lieu étrange et abandonné, LA ZONE, tout en lenteur, passer du noir et blanc puis à la couleur lors du cheminement accompagné d’une expérience sonore propre aux digressions de l’esprit, et proposer des coupures de vision par le jeu de portraits de personnages silencieux, voire inquiétants, puis découvrir un ruisseau serpentant paisiblement dans un vallon. On peut y voir Tchernobyl !

  • GERRY de GUS VAN SANT (2002)

Randonnée de deux hommes dans une montagne sèche et aride, bordée par un désert, puis perdus, ils s’accusent mutuellement du mauvais chemin, pour se séparer dramatiquement dans un mirage cinématographique et terminer par une issue heureuse pour un des Gerry.

 

 

Cette conférence, devant une cinquantaine de personnes, mettait fin à la série consacrée à l’imaginaire du western et du cinéma de l’errance.

Depuis 7 ans, L’UTL propose une « Histoire du Cinéma » en 6 rendez-vous étalés sur l’année, où Denis Mellier a déjà présenté le néo-polar, l’analyse filmique, le cinéma dans le cinéma, du fantastique à la démesure, et du western !

 

Et on recommencera l’année prochaine avec lui, pour une analyse entre peinture et cinéma, mais … Chuttttttt …

La prochaine séance est prévue le jeudi 17 mars à 16 h 45 pour aborder la filmographie impressionnante de 2 maitres japonais : Kenji Mizoguchi et Mikio Naruse sur le mélodrame dans le cinéma japonais avec Pascal Alex Vincent.

Puis, nous apprécierons Le Plaisir des Larmes avec Carole Desbarats en deux séances (5 avril et 10 mai).

Voici la dédicace que M. Mellier nous a laissée sur le Livre d’or  👉  Dédicace

 

Francis Morin