Conférences
Les dernières semaines de la Terreur à Paris
Entre le 14 juin et le 27 juillet 1794, 1306 hommes et femmes, de tout âge et de toute condition, célèbres ou inconnus, furent guillotinés à Paris, place de la Nation, puis entassés dans deux fosses creusées en hâte dans un jardin réquisitionné par le gouvernement.
Florence de Baudus, descendante d’un de ces guillotinés, s’est lancée dans une enquête sur les motifs de ces condamnations par le Tribunal révolutionnaire, tant dans les archives qu’auprès d’autres descendants de ces guillotinés.
Elle se propose de faire le récit de ces six semaines de la Grande Terreur en racontant les emprisonnements, les condamnations, les exécutions et les enfouissements.
L’appel des dernières victimes de la Terreur de Charles-Louis Muller (1815-1895), exposé à la Conciergerie (Paris, France), copie à petite échelle d’un immense tableau exposé à Versailles. Il représente l’appel à la guillotine des condamnés à mort durant les derniers jours de la Terreur (7, 8, 9 thermidor an II – 25, 26, 27 juillet 1794). Durant ces 3 jours, 133 personnes furent condamnées et exécutées. Le tableau représente des personnages identifiables comme le poète français André Chénier.
Ayant depuis son enfance le goût de la littérature et de l’écriture, Florence de Baudus a fait des études de lettres, puis l’étude des archives de sa famille l’ont orientée vers l’Histoire.
Après avoir écrit sur les guillotinés enterrés à Picpus, sur l’émigration et l’armée de Condé, elle se consacre désormais aux personnages du Ier Empire. C’est ainsi qu’elle a publié les biographies de Caroline Murat, reine de Naples, et de la princesse Pauline Borghèse. Elle a ensuite choisi d’observer Napoléon à travers le regard des souveraines de l’Europe. Son prochain ouvrage sera une biographie de la troisième sœur de l’Empereur, Élisa, grande-duchesse de Toscane.