Le car nous a amenés jusque dans la cour de la propriété ombragée de tilleuls géants. Le propriétaire et un ami nous y attendaient pour nous faire visiter le moulin en groupes réduits. De l’industrie papetière cartonnière qui a fonctionné jusqu’en 1966, il ne reste que quelques appareils mais surtout une belle série de bâtiments qui abritaient les séchoirs maintenant transformés en logis.

Toujours en visite guidée, nous avons traversé le château pour nous retrouver dans le parc. Cela nous a permis d’admirer la façade sud aux allures élyséennes. Le parc a été planté d’arbres maintenant géants (séquoias, cèdres, magnolias…) rejoints par de jeunes ginkos. Une surprise, plus exactement une « folie », permettait de venir se reposer loin du bruit des machines.

Enfin, nous avons partagé un apéritif bien convivial, en partie offert par le propriétaire des lieux, et piqueniqué toujours face au château à l’ombre du magnolia.

Quelques kilomètres plus loin, notre car, après avoir traversé Mouthiers sur Boëme, nous a amenés aux jardins du Moulin de Forge.

Le propriétaire nous a conté tous les travaux que lui et sa femme avaient dû faire pour restaurer une bâtisse en ruines. Belle réussite en vérité. Autre restauration réussie, celle des bâtiments du moulin papetier.

La Boëme traverse la propriété mais elle reçoit, en plus, les eaux d’une résurgence qui surgit au milieu d’un vaste bassin. La présence d’eau tout au long de l’année a permis la création de ce superbe jardin remarquable. Quelques travaux de modelage des formes du terrain, l’apport de statues et le choix de végétaux méditerranéens lui ont donné un parfum italianisant bien agréable.

Après une pause « technique » au centre de Mouthiers au cours de laquelle certain(e)s ont pu découvrir une intéressante église romane, nous sommes de retour à La Couronne, plus exactement à l’abbaye Notre-Dame. La responsable des visites de ce site m’avait recommandé une visite en fin d’après-midi pour bénéficier de l’éclairage doré des vieilles pierres. Le soleil était encore là. Les travaux de déconstruction de l’usine Lafarge adjacente ont quelque peu concurrencé la voix de notre guide. Dommage, car il était fort intéressant, s’attachant à montrer dans les murs les différentes étapes architecturales de l’édifice. Fort heureusement, étant en visite guidée, nous avons pu pénétrer, à l’abri du bruit parasite, dans ce qu’il reste de cet édifice remarquable par sa complexité et son histoire.

Fin d’une belle journée. Merci au photographe (Jean-Pierre L.) qui nous a fait parvenir quelques photos souvenir.

👉  Val de Boëme

Danielle Fournier