Infos de l'UTL
Visite du Port Atlantique de La Rochelle le mardi 6 juin 2023
La visite commence à la Maison du Port devant une immense maquette (visible gratuitement en semaine aux heures d’ouverture de cette Maison), accompagnés par notre guide Véronique Delavaud qui explique les étapes de la construction de ce port inauguré en 1890 par Sadi Carnot sur une proposition de l’ingénieur Anatole Bouquet de La Grye, puis pointe les différents éléments sur la maquette à l’échelle pour que nous puissions nous repérer dans l’espace portuaire.
Poursuite de la visite en car pour simplifier les démarches, car depuis 2006 le port a été fermé au public, nous avons suivi les procédures de sécurité instaurées par la réglementation internationale, barrières, badge, contrôle des papiers d’identités, circuit balisé déclaré et obligatoire… !
On passe devant la rue Montcalm, peut-être que son nom lui a été donné après la destruction des 2 maisons de prostitution ? On passe devant la salle de spectacle La Sirène en empruntant le boulevard Emile Delmas, autrefois appelé boulevard de la soif… car il y avait beaucoup de bars et des animations concernant les marins en goguette !
Arrivés à Jeumont, devant la barrière, un rappel de quelques chiffres : 6ème Grand Port Maritime français mais seul port en eau profonde de la façade atlantique, 800 camions par jour entrent après s’être identifiés, 1000 bateaux par an accostent, 1er port français importateur de pâte à papier, 2ème exportateur de céréales (42% du trafic du port), les céréales arrivent par train et camions, sont conduites du silo aux navires sans être en contact avec l’air, puis exportées dans le monde entier, trafic de 9 600 000 tonnes par an, 1700 emplois générés…
Nous avons sillonné les quais jusqu’au môle d’escale, lieu de promenade (et de pêche) du dimanche après-midi pour beaucoup de Rochelais ; le bassin à flot, son blockhaus, la base sous-marine (murs de 6,40 m d’épaisseur), le centre des pilotes et des lamaneurs (il faut 3-4 heures pour amarrer un bateau de commerce), les quais céréaliers, la grue musée de 1959, le granoduc entre les silos, les hangars de stockage de pâte à papier, les grumes empilées d’ okoumé du Gabon et de Côte d’Ivoire, l’acajou et le teck eux sont stockés à l’abri, le pont de métal qui mène aux appontement des pétroliers, mais aussi des croisiéristes…
Nous n’avons pas pu tout voir car le domaine terrestre fait 276 hectares (l’espace maritime lui fait 278 hectares).
Il va falloir revenir… Et tous les ans le port fait journée port-ouvert, cette année c’était dimanche 11 juin de 10h à 19h.
Francis Morin et Isabelle Gresseff