Conférences
Les principales conclusions et préconisations du 6ème rapport du GIEC
En préambule, le conférencier souhaite mentionner qu’il n’est ni climatologue, ni économiste, mais que ses échanges avec les collègues de ces disciplines, ses lectures sur le changement climatique et son habitude à travailler dans le large domaine des sciences de l’environnement, l’ont conduit à proposer cette conférence, qui d’ailleurs a déjà été souvent demandée en région. Il précise en outre que les documents sur lesquels il s’est appuyé ont été validés par la communauté scientifique du domaine et font donc référence en la matière. Une liste bibliographique sera introduite dans le diaporama laissé disponible auprès des auditeurs.
Le changement climatique se manifeste partout sur la planète par une augmentation de la température, un dérèglement des précipitations (et souvent des saisons), une élévation du niveau de la mer, une fonte très significative des glaces et sols gelés, des périodes de sécheresse
trop longues et trop intenses, etc., ainsi que par l’évolution préoccupante de nombreux indicateurs naturels (dont certains sur le milieu aquatique ont été présentés lors d’une précédente conférence à l’UTL) et socio-économiques. Les constats historiques et actuels montrent que la dernière décennie a été tellement « chaude » (notamment en 2022 et 2023) que les scientifiques internationaux se divisent sur l’accélération du réchauffement et les projections qui sont actuellement publiées (Le Monde du 29 mars 2024). Quel sera le futur climat en fin du siècle et à horizon 2050 ? Qu’en est-il en France et particulièrement en Nouvelle-Aquitaine ? Quelles sont les solutions et les coûts ?
La présente conférence tente de répondre à ces questions, avec beaucoup d’incertitudes mais en s’appuyant également sur des réalités incontournables. Les deux premières parties sont consacrées (1) aux principaux constats entre la période préindustrielle et la période 2011-2020 et (2) aux différents scenarii de projection sur le climat futur d’ici la fin du XXIe siècle. Elles sont illustrées par des données du 6ème rapport du GIEC (1 er volume) et des rapports DRIAS (Météo-France). Après une courte transition sur l’énumération des impacts, notamment en Nouvelle-Aquitaine, la 3ème partie présente les messages clés du GIEC en termes d’atténuation, puis les solutions à l’échelle nationale envisagées et parfois chiffrées par le « Shift project » (ou plan de transformation de l’économie française). La 4ème partie, en guise de conclusion, abordera les coûts de l’atténuation à l’échelle du PIB mondial avec une interpolation au niveau national.
Bref CV de Bernard Legube, Professeur Emérite de l’Université de Poitiers
Fonctions actuelles en rapport avec les thèmes de la conférence :
- Membre du l’Institut de Chimie des Milieux et Matériaux de Poitiers (IC2MP, UMR CNRS 7285), Spécialiste de qualité des eaux et de traitement des eaux
- Président du Conseil Scientifique du comité de bassin (et de l’Agence de l’Eau) Adour-Garonne
- Membre du groupe « Acclima Terra » de la région Nouvelle-Aquitaine
- Vice-président de Hésiode-Environnement (Laboratoire privé de R&D en analyse des eaux)
- Vice-président de l’Espace Mendès-France de Poitiers
Autres fonctions principales passées (sans rapport avec les thèmes de la conférence) :
- Directeur de l’unité de recherche UMR CNRS « Chimie et microbiologie de l’eau »
- Directeur honoraire de l’Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Poitiers (ENSI-Poitiers) de l’Université de Poitiers
- Président du Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) Limousin-Poitou-Charentes, puis de la Communauté d’Universités et d’Etablissements (COMUE) du même nom