ICI L’ART N° 31 !!!!
LA VILLE ET LA SOCIÉTÉ MEURTRIE EN ALLEMAGNE AU LENDEMAIN DE LA GRANDE GUERRE, VUES PAR LES PEINTRES
Avec cette contribution, Jean-Paul Salles nous offre le quatrième volet de son « polyptyque » consacré au retable d’Issenheim et à l’influence profonde qu’il eut sur les peintres allemands du début du XXe siècle : Emil Nolde, Otto Dix ou encore Max Beckmann. Bien sûr ces peintres du réel ou de la Nouvelle Objectivité n’eurent pas la faveur des nazis qui s’emparèrent du pouvoir en 1933. Sous l’égide de ces derniers, on assista à un retour en force de l’Académisme, une Antiquité gréco-romaine idéalisée, édulcorée étant offerte en modèle aux artistes. Dans un livre lumineux, publication de sa thèse de Doctorat, intitulé « Le national-socialisme et l’Antiquité » (PUF,2008), l’historien Johann Chapoutot, professeur à la Sorbonne, nous montre la prégnance de ce modèle dans l’Allemagne nazie.